Møme

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Møme, de son vrai nom Jérémy Souillart, né le  à Nice, est un compositeur et producteur de musique électronique français.

« Arrête de faire le môme ! » lui disaient souvent ses copains quand il était jeune. Parce qu’en soirée, lorsqu’un instrument traînait dans un coin, Jérémy Souillart, de son vrai nom, avait la fâcheuse tendance à le prendre, à s’isoler et à jouer. Comme si ça le démangeait.

Il a commencé le piano à 10 ans. Mais la discipline imposée par le conservatoire ne colle pas tellement avec son tempérament un peu excité. Vers 15 ans, il s’essaie à la guitare, seul, cette fois, avant de renouer avec son premier instrument et d’acheter des synthés. C’est à cette époque qu’il se met à la musique électronique.

En 2010, il crée le groupe The Kitchies et joue dans des bars à Nice, sa ville natale, tout en suivant une licence d’économie. Son rythme de vie change lorsqu’il crée Møme début 2014 avec un copain. Très vite, le duo se retrouve en première partie de Flume. « À partir de ce jour-là, on s’est dit que le projet pouvait devenir beaucoup plus professionnel. »

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Fin 2014, Jérémy déménage à Paris et continue, en solo. Au départ, « Møme touchait une presse et un public très spécialisés », précise-t-il. Mais la diffusion à la radio du titre Aloha, réalisé avec la chanteuse australienne Merryn Jeann, donne une nouvelle portée à sa musique. En parallèle de ce succès, Jérémy s’envole pour l’Australie en octobre 2015. Il part avec un objectif: faire un album. Il fait un roadtrip pendant six mois sur la côte Est et une escale de trois mois à Melbourne. Résultat, il sort son premier album Panorama en novembre 2016. Une source d’énergie puissante, mais tout en délicatesse ; le genre de vibrations propre à cette vague particulière de la musique électronique.

Quand il rentre à Paris, fin mai, il n’a pas vraiment le temps d’atterrir. Le lendemain, il se retrouve en face de Yann Barthès sur le plateau du Petit Journal. Et le surlendemain, à la Machine du Moulin Rouge. Puis, tout s’enchaîne. En octobre, il fait un concert au deuxième étage de la tour Eiffel.

Alors qu’il s’apprête à attaquer sa tournée, Jérémy réfléchit déjà à son deuxième album. Ou plutôt, à la destination. Car il souhaite faire le « même concept ». « Je pense que j’irai dans le pays où j’ai le plus d’influences musicales… et pas forcément là où j’ai envie de partir en vacances ! » Il évoque les États-Unis… mais hésite aussi avec l’Amérique du Sud. « Tout dépend si j’opte pour un voyage en solitaire en pleine nature… ou quelque chose de beaucoup plus urbain, avec des studios de fous ! » En attendant de reprendre la route, dans un futur un peu plus proche, il semblerait qu’une collaboration se trame avec le jeune prodige Petit Biscuit.